Spasme hémifacial
Le spasme hémifacial (ou hémispasme facial) est une contracture involontaire et répétitive des muscles d’un seul côté du visage. Les femmes sont plus souvent atteintes, souvent après 50 ans. Un bilan doit être effectué à la recherche d’une irritation du nerf facial. L’injection de toxine botulique constitue un traitement efficace.
Causes et symptômes
Le spasme hémifacial est souvent consécutif à une irritation du nerf facial :
- Boucle vasculaire (artère) ou autre lésion au contact du nerf
- Contractures secondaires à une paralysie faciale
Il est indispensable de réaliser une IRM cérébrale lors de l’apparition du spasme.
Il est caractérisé par la contracture des muscles d’une moitié de la face :
- Clignement unilatéral intempestif, souvent inaugural du spasme hémifacial (premier signe)
- Contractures du front
- Mouvements de la bouche
Ils sont majorés à la fatigue ou au stress.
La qualité de vie des patients peut être fortement impactée si les spasmes sont envahissants (gêne pour la conduite, la lecture, conséquences esthétiques…).
Pourquoi traiter un spasme hémifacial ?
Il peut constituer un réel handicap social. Les contractures non contrôlées sont responsables d’une sensation désagréable au niveau du visage. La toxine botulinique soulage efficacement les spasmes.
Des associations de malades existent pour venir en aide aux patients (Amadys).
Traitement du spasme hémifacial
La toxine botulinique
La toxine botulinique est le traitement de référence pour diminuer ou faire disparaître temporairement les contractures du spasme hémifacial.
Plusieurs points d’injections sont réalisés en regard des muscles se contractant de façon involontaire.
Des doses minimales sont administrées, les quantités peuvent être majorées si l’effet est insuffisant.
Au bout de 4 à 6 mois, les symptômes ont tendance à réapparaître et une nouvelle séance d’injection est nécessaire. Ce délai peut être variable selon les patients.
Déroulement d’une séance d’injection de toxine botulique.
Autres traitements
- Médicaments myorelaxants, benzodiazépines : ils sont moins efficaces que la toxine botulique et comportent de nombreux effets secondaires (somnolence, etc)
- Neurochirurgie dans certains cas